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- un, pour la prise de vues, qui se comporte
comme un appareil photo classique.
- un autre pour le traitement informatique de
l’image.
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Très vite, les nouveaux photographes découvrent
que le numérique offre plus de souplesse grâce au contrôle immédiat du résultat
et au droit à l'erreur. D’un autre côté, persuadés de pouvoir réparer ultérieurement
les erreurs à l'aide de leur logiciel de retouche, beaucoup d'utilisateurs ne
soignent pas assez la prise de vue, or il est toujours difficile de travailler
à partir de mauvaises photos. Si les règles de la photographie sont les mêmes
en photo numérique et en photo traditionnelle, en photo numérique,
apparaissent des réglages spécifiques. En effet, la nouveauté sur
l’appareil numérique est le menu des réglages (configuration). Puisque votre
photoscope possède de nouveaux outils et des réglages particuliers qui
n’existaient pas en argentique, utilisez-les, vos photos y gagneront.
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Tour
d’horizon des nouvelles possibilités qu’apporte la photo numérique
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Viseur
et écran arrière
Utilisez le viseur optique pour le paysage et les
photos en extérieur et pour limiter la consommation électrique. Mais à courte
distance (moins de 80 cm) et comme en argentique, il présente souvent une
erreur de parallaxe: le cadrage réel est décalé par rapport à ce que l'on
voit dans le viseur.
A l’inverse, l'écran arrière favorise un angle
de prise de vue inhabituel (à bout de bras, au ras du sol) et à courte
distance il permet un cadrage plus rigoureux et son affichage est plus conforme
à l'image réelle. En contrepartie il est peu lisible quand on travaille en
plein soleil et ne permet pas de juger de la netteté de la photo. De plus il
est très gourmand en énergie, ne le sollicitez pas inutilement.
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Faites
confiance à l’autofocus
Le réglage de l’autofocus permet la mémorisation
et le choix de la plage où se fait la mesure de la netteté (utile pour les
sujets décentrés). Il permet aussi de choisir entre mesure ponctuelle ou
continue (selon que le sujet est fixe ou en mouvement). Dans certains cas il
existe même une fonction "infini", idéale pour le paysage ou les
sujets lointains (oiseaux en vol). Son avantage est de forcer le réglage sur
une distance donnée et de réduire ainsi le retard au déclenchement.
Symbolisée par une petite fleur (dans le viseur et
dans les menus), la position macro permet de travailler sur des sujets rapprochés
et garantit une image nette avec une grande profondeur du champ de netteté.
Pour résumer, et même si la mise au point manuelle
est possible, il est plus sûr, en photo numérique (sauf pour les reflex) de
laisser travailler le système autofocus
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En position macro

l'appareil choisit une grande
profondeur de champ
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Soignez
l'exposition
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Il est à noter que la latitude de réglage des
appareils numériques est moins étendue qu'en photo argentique à cause du
nombre limité des ouvertures de diaphragme. En un mot la tolérance d’exposition réduite
vous impose d’exposer juste.
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Sensibilité
ISO
Contrairement à leurs aînés argentiques, les
appareils numériques, comme les caméscopes, gèrent automatiquement la
sensibilité en fonction de l’ambiance lumineuse. En réalité, c’est un
leurre. En passant de 100 à 800 ISO, on ne modifie pas la sensibilité mais on
introduit un réglage de sur amplification du signal électrique délivré par
les photosites, afin de compenser la sous-exposition.
Il faut savoir que la sensibilité réelle du
capteur est souvent inférieure à 100 ISO et passer à des sensibilités supérieures
permet d'éviter le flou de bougé (en autorisant une vitesse élevée), mais la
qualité des images se dégrade avec l’augmentation de la sensibilité, entraînant
des bruit de fond ou des effet de neige. On retrouve le grain « poussé »
des pellicules argentiques, aussi ne poussez pas trop la sensibilité du réglage
ISO. Cependant mieux vaut une photo nette et granuleuse que fine mais floue.
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Balance des blancs
Si la lumière varie en quantité (luminosité),
elle varie aussi en qualité et sa température de couleur n'est pas la même
tout au long de la journée. Comme les caméscopes, les appareils photo numériques
possèdent un réglage de la balance du blanc.
Par défaut, les appareils sont réglés en mode Automatique. Dans cette
configuration, la balance du blanc s'ajuste automatiquement par analyse de la
lumière au niveau du capteur. Le réglage Auto donne satisfaction dans la
majorité des cas, sauf face à des sources mélangées, par exemple une pièce
éclairée à la fois par une fenêtre (lumière du jour), et des lampes à
incandescence ou à halogène (lumière artificielle). Les éclairages
fluorescents (néons), sont souvent incorrectement corrigés et ont tendance à
occasionner des images à rendu verdâtre.
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Balance automatique AWB
(notez la dominante bleue)
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Réglage en position "soleil"
(réchauffe les couleurs)
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Essayez de programmer vous même la balance du
blanc : tungstène, fluo, lumière du jour, avec le pictogramme
correspondant. Attention toutefois, dans quelques cas, le résultat est
pire qu'en Auto! L'écran intégré n'étant pas d'une précision
suffisante pour juger le résultat, il est prudent d’essayer plusieurs réglages.
Un conseil, pensez au mode "temps
couvert", très utile pour réchauffer
un portrait pris au soleil ou au flash. De même le mode « soleil »
(ou « couché de soleil ») vous évitera la neutralisation des
couleurs chaudes de fin de journée.
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Réglages
de Netteté, Contraste et Saturation
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le
menu netteté n'a aucune influence sur la mise au point; il s'agit d'un
traitement numérique, qui accentue l'effet de contour.
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Netteté et contraste par défaut
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Netteté et contraste accentués
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Mais cet effet de netteté artificielle peut se
voir sur les agrandissements qui font apparaître une sorte de « sur
lignage » autour des sujets. Appliqués à la prise de vue, ces
filtres sont irréversibles pour les pixels modifiés. Selon les sujets,
par exemple portraits ou natures mortes qui nécessitent des images
« soft », il est préférable d'enregistrer les images
naturelles qu'il sera toujours possible de traiter avec un logiciel de
retouche en appliquant les filtres "plus net" ou
"accentuation". |
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Dans la mesure où ils provoquent une altération
des images qu'il ne sera pas possible d'annuler, réservez ces réglages aux
images qui ont besoin de netteté de contraste et de saturation (paysages, mer,
neige, fleurs, sport, photos de nuit...) et ne les utilisez pas pour vos photos
qui ont besoin de naturel et de douceur (portraits, photo de brume...) ou alors
utilisez les à leur niveau minimum.
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Qualité
photo : résolution et compression
Dans le menu vous allez régler la résolution dont
vous avez besoin et la compression souhaitée de vos images. Mais autant le dire
de suite : c’est ici que vous choisissez la qualité future de vos
photos.
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Choix de la résolution (ou définition) :
n’ayez pas d’état âme, choisissez le maximum proposé. Sinon
pourquoi avoir acheté et surpayé un 7 mégapixels si c’est pour
travailler en 2 mégapixels ?
Certes, un photoscope peut enregistrer des photos
de qualité inférieure à sa résolution maximale mais nous pensons
qu’il n’est pas logique d’investir une fortune dans un appareil haut
de gamme, pour en dégrader volontairement la qualité dans l’unique
souci de gain de place en mémoire. Le seul argument en faveur de la réduction
de la taille des images est lié à son usage : par exemple des
photos destinées à l’Internet (mais qui peut le savoir à l'avance ?)
n’ont pas besoin de 5 millions de pixels". De toutes façons, il
est toujours possible de créer des copies de photos de poids inférieur,
si le besoin s’en fait sentir, et surtout, il existe sur tous les
photoscopes, un menu « qualité » à partir duquel on agit sur
la compression des fichiers au format Jpeg
Choix de
la compression (ou qualité) : ici, c’est la taille des
fichiers que vous réglez et selon que vous optez pour « qualité
maxi » (faible compression Jpeg) ou « faible qualité »
(compression Jpeg élevée) la taille du fichier (pour un 5 Mpix) va
varier de 2,5 Millions d’octets (2 Mo) à 175.000 Kilo octets (175 Ko).
Si vous voulez un bon tirage 20x30, bien net et riche en détails,
choisissez la qualité maxi, tandis que pour une utilisation sur écran ou
sur Internet une qualité moyenne suffit. Dans tous les cas, moyennant un
logiciel de traitement d’image vous pourrez toujours passer de 2 MO à
175 Ko, alors que l’inverse est impossible (les détails perdus à la
prise de vue par une compression sévère ne se récupèrent pas).
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Mais taux de compression et diminution du poids des
fichiers sont approximatifs et variables d’une photo à l’autre car la
compression est moins efficace pour les photos riches en détails qui seront
ainsi plus volumineuses que les images comportant de grandes zones unies et
identiques (ciel, mer, neige).
Retenez que le mode "Jpeg qualité haute"
est celui qui offre le meilleur rapport qualité/compression.
Notez
aussi que chaque fabricant possède son jargon et n'utilise pas toujours les mêmes
mots pour parler des mêmes choses. Souvent selon les appareils, au niveau des
menu de réglage, Ies notions de "définition" et de "compression"
sont confondues ou bien le mot "qualité" est utilisé à la place de
"taille d'image". Seule une lecture du mode d'emploi de chaque
appareil permettra de savoir à quoi correspond chaque réglage.
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Cartes
mémoire
En argentique, un film photo exposé mais non développé, est fragile et sera
inutilisable après une exposition accidentelle à la lumière. Ce risque
n'existe pas en numérique car la carte mémoire ne craint ni la lumière, ni
les rayures. Si la carte mémoire ne demande aucun entretien particulier, elle
reste cependant sensible au sable, à l'humidité et aux perturbations électromagnétiques
et ses contacts électroniques peuvent s’endommager.
Évitez donc de laisser traîner vos cartes en vrac,
et en voyage (dans les aéroports) évitez leur le passage des « portiques
de détection métallique » et confiez les plutôt aux systèmes de contrôle
des bagages à main.
Après une prise de vue, ne retirez jamais la carte
d’un appareil en train d’enregistrer le fichier car la photo serait irrémédiablement
perdue.
De même, pensez à sauvegarder vos photos sur un
support informatique fiable car le risque d'effacement involontaire de la carte
est toujours possible.
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