Un roi
dans la jungle au physique de grand prédateur
En Inde, le tigre du Bengale ou « Tigre
Royal », sous espèce la plus répandue, se trouve au milieu des
bambous dans la jungle, les forêts humides, et dans les marécages.
Solitaire, il dort le jour, à l’abri des regards, ne sortant que pour
chercher les points d’eau et les mares. Car contrairement aux autres félins,
il adore se baigner (c’est d’ailleurs un excellent nageur),
d’abord pour se rafraîchir, sa fourrure lui tenant chaud, et aussi
pour se nourrir vu que les points d’eau sont des endroits stratégiques
où toutes ses proies viennent se désaltérer à un moment ou à un
autre. Il est capable de chasser dans l’eau et de s’attaquer même
aux crocodiles et c’est un excellent pécheur dont la technique est la
même que celle de l’ours.
Un
redoutable prédateur. Malgré son air de gros chat à la démarche ondulante, avec sa
colonne vertébrale très souple et ses membres très puissants (lui
permettant de sauter plusieurs mètres de haut), ce félin est le plus
redoutable des prédateurs.
Il est difficile de surprendre un tigre : sa
robe lui assure un parfait camouflage, sa vue est excellente car il voit
de jour comme de nuit, son ouïe est très fine car il perçoit le
moindre bruit et son odorat est infaillible car il sent toute présence
étrangère (ou ses futures proies). Au crépuscule il se réveille pour
partir en chasse et se glisse alors silencieusement dans les hautes
herbes ou sous les arbres et se fond dans l’ombre des
feuillages.
Une
technique efficace. En effet, le tigre n’attaque
jamais à découvert et préfère se dissimuler (son pelage rayé le
rend pratiquement invisible), puis se faufiler silencieusement pour se
rapprocher le plus possible de sa proie. Totalement immobile, il reste
tapi sur le sol le temps qu’il faut, jusqu’à l’attaque qui est
aussi foudroyante qu’efficace. D’une détente puissante il jaillit
alors et s’abat de tout son poids sur le dos de sa victime, plante ses
crocs dans la nuque, la plaque au sol et l’achève. En cas d’échec,
même s’il peut courir très vite (mais pas longtemps), il préfère
abandonner et s’économiser pour une autre attaque.
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