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LA VIE DES BALINAIS


Le rituel des offrandes - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
 Offrandes quotidiennes

Femmes en vêtement de cérémonie lors d'une procession - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Offrandes de cérémonie
Les combats de coq à Bali - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Coqs à l'entraînement

Un marché à Ubud - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Sur le marché           


  Les offrandes
Les offrandes, surmontées de gerbes de graminées, se renouvellent chaque jour sur les autels familiaux et c’est un plaisir de voir, au petit matin, les femmes les déposer devant leur demeure. 
En réalité, c’est tout le long du jour que vous verrez passer femmes et jeunes filles qui vont déposer, au temple ou à l'autel voisin, les offrandes qu'elles ont confectionnées. Il s'agit le plus souvent d'une petite coupe tressée en feuille de palmier, garnie de deux tiges de bambou, de quelques grains de riz et ornée d'une orchidée ou d'un hibiscus. 
Mais dès que s'annonce une cérémonie, on les revoit, en habits de fête, porter sur leur tête d'immenses pyramides de fruits et de fleurs de diverses couleurs. Nécessitant des heures et des heures de travail, ces admirables trésors, qui relèvent d'un art hérité de leurs ancêtres, ne vivront que l'espace d'une prière. Mais le temps, pour les Balinais, n’est pas le même que pour nous, puisque leur vie s'inscrit dans un éternel recommencement.

  Les combats de coqs
A l'origine, on sacrifiait les coqs lors des cérémonies dans les temples et de nos jours les combats de coqs restent encore liés aux cérémonies rituelles. Mais avec le tourisme, les paris et les enjeux devenaient si démesurés que les autorités indonésiennes ont du freiné l'engouement pour ces combats. 
Pourtant, le combat de coq reste un jeu de paris, réglé comme une tragédie, selon un long cérémonial qui se termine par l'attaque finale et … mortelle (voir notre reportage).
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La plage de Sanur - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Couché de soleil sur la plage de Sanur


Le prahu, pirogue balinaise - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Prahu sur la plage de Sanur


Pécheur prés du rivage - Cliquez sur la photo pour l'agrandir
A Bali les pécheurs sont musulmans  


  Les marchés
Au coeur du village balinais, le marché est un lieu coloré et animé qui permet d'approcher la vie quotidienne des habitants. Il faut traîner dans le marché coloré de fruits et qui, certain matin, embaume les épices avec ses tas de safran, son curry enveloppé dans des feuilles de palmier, ses graines, ses médecines locales. Sous des parasols de palmes, une foule de marchandes vendent aussi vanneries et poteries.

  La mer et ses dangers
A Bali les habitants ne regardent pas vers le large car l’océan, pour les balinais est un danger. Certes, au large de la barrière de corail qui protège le rivage, les requins attendent leurs proies et des espèces géantes sillonnent les fonds. De même les eaux poissonneuses et chaudes du lagon regorgent d’araignées venimeuses, de poulpes, d’oursins géants aux piquants venimeux et de bêtes étranges qui réservent parfois de cuisantes surprises aux baigneurs imprudents. Les Balinais ne s'y aventurent qu'à l'aube, à marée basse pour attraper des poissons tropicaux dans les flaques et ramasser des coraux pour les sculpter. 
Le soir, les pêcheurs glissent dans des prahu (élégants bateaux à balanciers et joliment décorés) à la proue sculptée en forme de poisson éléphant en guise de protection. Ils ne s'aventurent pas très loin, car la nuit, ils pensent que le démon qui habite l'île de Nusa Penida (en face de Sanur) vient hanter les plages. A cause de ces croyances la plupart des pêcheurs sont des musulmans.


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Photo D & P Mariottini (cliquez sur les photos pour agrandir)  

Visiter l'île de Bali

De rizières en volcans 

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DIFFUSION PHOTO MAGAZINE
par Dominique et Paul Mariottini