La
Bible raconte l’histoire de l’exode de Moïse et de son peuple. Après
le départ d’Egypte, elle mentionne de nombreux lieux situés en
Jordanie comme Aqaba, Petra,
le Mont Nébo…
A
partir de l’actuelle Aqaba, Moïse voulait remonter au nord par la
voie royale et traverser le royaume d’Edom (le roi refusera). Mais
avant Edom, Moïse passera par la région de Petra où la tradition dit
qu’il frappa le rocher de son bâton pour faire jaillir de l’eau
(actuelle source de Wadi Musa ?). Cet acte, selon la Bible, empêchera
Moïse d’entrer en Terre Promise et il devra se contenter de
l’apercevoir du haut du Mont Nébo qui sera l’étape ultime de Moïse
et le lieu prétendu de sa mort.
Aussi,
le Mont Nébo, supposé abriter le tombeau de Moïse, devient dés le début
de l’époque byzantine un lieu de pèlerinage important avec la
construction, entre le IV° et le VI° siècle, d’un monastère (en
ruine aujourd’hui) puis d’une église. Dans l’église figurent de
très belles mosaïques qui représentent des animaux et des scènes de
chasse. Depuis le Mont Nébo, par très beau temps, la vue est superbe
et le regard embrasse la Mer Morte, le Jourdain, la Cisjordanie et les
villes de Jéricho et Jérusalem. C’est probablement ce même décor
qui est apparu à Moïse.
Une
sculpture,
érigée au Mont Nébo, rappelle l’histoire du serpent
d’airain que Dieu ordonna à Moïse de fixer sur une perche
afin d’arrêter l’épidémie de peste qu’il avait envoyé. Cette
image du serpent enroulé autour de sa perche sera reprise, d’abord
dans le Nouveau Testament (Jean) comme la levée de Jésus sur la croix
et plus récemment par l’industrie pharmaceutique comme le symbole de
la guérison.
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