Retour ] Histoire de l'esclavage ] Traite Atlantique ] Début de la traite ] Essor & déclin ] Commerce triangulaire ] La chasse ] Les navires ] Le voyage ] La vente ] [ France ] Le code noir ] Dames de France ] Rôle de l'Eglise ] Cham ] La repentance ]

.

10 - LA FRANCE NÉGRIÈRE

Histoire de la traite & de l’esclavage en France



  Madame de Maintenon Le Code noir de Louis XIV Joséphine Bonaparte           

Le début de la traite en 1674.

En mars 1685, Louis XIV promulgue le Code noir, préparé par Colbert. Cet édit est basé sur le principe que l'esclave, dépourvu d'existence juridique, est la propriété du maître. Par l’article 44 de ce code, l’esclave noir est déclaré « meuble », c'est-à-dire assimilé à un objet ou une marchandise qui peut être vendue (même aux enchères) ou transmise par héritage.

Au total, 17 ports français participèrent à plus de 3300 expéditions négrières et Nantes, avec 42% de la traite, fut le principal port négrier français, mais d'autres ports participent à l’armement de navires négriers : La Rochelle, Le Havre, Bordeaux, Saint-Malo, Lorient, Honfleur et même Marseille.

 

Les armateurs négriers français

Au XVIIIe siècle, en France, l'armement négrier est concentrée entre les mains de 500 familles qui armeront, à Nantes, Bordeaux, La Rochelle, Le Havre et Saint-Malo, quelques 2800 navires pour l'Afrique (une vingtaine seulement de ces familles auraient armé le quart des navires).

Cette aristocratie négrière occupe les places les plus importante dans les sociétés portuaires, et, formant des lobby, ces notables infiltrent aussi les sphères du pouvoir où leur influence leur ouvre les portes. Sous la Restauration, la plupart des maires de ces villes portuaires sont des négriers notoires (entre 1815 et 1830 presque tous les maires de Nantes seront des négriers).

Mais à cause du caractère risqué, financièrement, du trafic négrier, les armateurs français ne se livraient pas uniquement à la traite et avaient d'autres activités (assurance, pêche, négoce), certes moins spéculatives.

 

Le XVIII° siècle : l’apogée de la traite en France

Car les profits sont énormes. Les navires négriers français se rendent d'abord en Afrique pour y charger leur cargaison de « bois d'ébène », nom inspiré par la couleur des esclaves d'Afrique, qu'ils échangent contre la cargaison de traite : un ensemble de marchandise servant à acheter les esclaves (alcool et tabac, poudre et armes à feu, camelote et pacotilles, étoffes et habits).

            Coupe d'un navire négrier

            Port de Bordeaux (Manet)

Abolition de l'esclavage (1848)    



.

La vente des esclaves 

Cliquez sur le bouton

Cliquez sur le bouton   Le Code noir de Louis XIV

Accueil ] Sommaire ] Plan ] N° spécial Maroc ] Section photo ] Section voyage ] Photo du mois ] Jeux ] Services & Infos ]

DIFFUSION PHOTO MAGAZINE
par Dominique et Paul Mariottini