Dakar - Capitale du Sénégal - Histoire de Dakar

On peut déjà vous prédire que Dakar ne vous laissera pas un souvenir impérissable. Mais, l’arrivée au Sénégal s’effectuant par la capitale, il serait dommage de ne pas lui accorder quelques instants, ne serait ce qu’un jour ou deux. D’autant que le lac rose n’est qu’à 40 km de Dakar et mérite une visite et surtout c’est un excellent prétexte pour se rendre sur l’île de Gorée, émouvant symbole de la tragédie de la traite négrière. Déroutante, bruyante et anarchique, la ville de Dakar, avec ses 2,5 millions d’habitants, est à mille lieux du charme romantique de Saint-Louis. Mais ici le spectacle est dans la rue et dans les marchés, aussi le mieux est de l’aborder à pied et en flânant.

RAPIDE HISTOIRE DE DAKAR.

Dakar est une ville jeune, née par accident au milieu du XIX° siècle quand l’île de Gorée, occupée par les Français s’est avérée trop étriquée, et ce petit port de pêche allait devenir la capitale du pays en 1958.
A partir de l’actuelle place de l’Indépendance, dés 1862, Dakar va connaître une rapide extension, grâce entre autre aux qualités naturelles de son port, protégé de l’Océan, et de ses eaux profondes pouvant accueillir les plus gros navires, au détriment de Gorée et Saint-Louis qui vont tomber en léthargie.
En 1910 commencent les travaux du port de Dakar qui va devenir la plaque tournante de la colonie française et de l’A.O.F. Aujourd’hui Dakar regroupe toutes les activités politiques, administratives, économiques, commerciales, financières et artistiques du Sénégal.

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Le port de Dakar	La cathédrale	Le palais présidentiel

VISITER DAKAR
Entre la cathédrale et la place de l’Indépendance, le centre ville de Dakar se fait aisément à pied. C’est le cœur politique de la ville avec ses ambassades, l’Assemblée nationale, place de Soweto, et, au bas du boulevard de la République, le palais présidentiel, le tout à deux pas de la cathédrale (1929) et de l’IFAN (Institut Fondamental d’Afrique Noire) un musée ancien (1931) d’art africain.
Sous les arcades de la place de l’Indépendance se trouvent les sièges des banques, des compagnies aériennes et des agences de voyage où vous croiserez des femmes élégantes et des cadres en cravate. De la place de l’Indépendance on descend sur le port en passant devant le bel Hôtel de ville et on tombe sur la grande place de Casablanca où l’on ne manquera pas d’admirer la très rétro gare de Dakar qui relie la capitale à Bamako et dans laquelle les trains sont rares. Sur la place de la gare on accède au port de Dakar et à l’entrée de l’embarcadère pour l’île de Gorée
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LES MARCHES
Les 4 plus célèbres sont Sandaga et Kermel, en centre ville, et, plus décentrés, Tilene, dans la Médina et Sombedioune, sur la corniche.
Le marché de Sandaga, c’est une foule dense, qui se presse à l’intérieur comme à l’extérieur, conditions idéales pour les pickpockets, mais on peut y voir, en plus des classiques étals de viandes, poissons, fruits et légumes de très beaux tissus.
Le marché Kermel, à deux pas de la place de l’Indépendance a été restauré après l’incendie de 1993 et s’adresse surtout aux touristes.
Le marché Tilene est le plus authentique mais est à éviter le vendredi, le jour de la grande prière où une foule compacte rend le quartier plus ou moins sûr (attention aux sacs, bijoux et cameras).
Enfin le marché Sombedioune est un grand village, crée en 1961, où travaillent des centaines d’artisans qui proposent un très bel artisanat africain : sculptures en bois d’ébène (statues, masques), maroquinerie en crocodile, pagnes imprimés, etc.

NOS CONSEILS
A Dakar on vous accostera souvent, soit carrément pour essayer de vous arnaquer, soit pour vous raconter mille balivernes susceptibles de vous soulager le porte-monnaie et sauf à vouloir l’ouvrir sans arrêt pour le vider, refusez catégoriquement par un « NON MERCI », mais gardez le sourire. Sourire et politesse restent encore appréciés au Sénégal.
Pour vous aider : voir le plan de Dakar.

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