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POPULATION & RELIGIONS - PEUPLES & COUTUMES


Confrontée à l’exode rural, la population du Sénégal, dont plus de la moitié à moins de 20 ans, est composée de nombreuses ethnies (une vingtaine) qui se répartissent en 3 religions : l’islam, le christianisme et les croyances traditionnelles animistes, formant toutefois une nation unie.


PEUPLES ET ETHNIES
Pour les européens, au Sénégal, il y a les blancs et les noirs. Pourtant, chez ces derniers, les principales ethnies montrent des différences assez perceptibles.

Les Wolofs. C’est l’ethnie la plus importante du Sénégal avec plus de 40% de la population. Caractérisés par une grande taille, une silhouette élancée et l’élégance des femmes, ils sont restés longtemps spécialisés dans la culture de l’arachide, mais depuis l’urbanisation ils occupent les activités d’encadrement en ville. Ils sont principalement musulmans.
Les Sereres. Ce sont majoritairement des cultivateurs éleveurs dans les régions de la Petite Côte et du Sine Saloum. Avec moins de 10% de la population ils se répartissent entre catholiques et musulmans.
Les Peuls. Se sont des nomades et des hommes du désert qui élèvent d’immenses troupeaux de zébus. Probablement originaires du Nil, ils sont musulmans et ont beaucoup soufferts de l’extension de la culture de l’arachide qui épuise les sols, donc les pâturages.
Les Toucouleurs. Ils se sont convertis très tôt à l’islam et se trouvent surtout sur les rives du fleuve Sénégal et … en France.
Les Mandingues. Musulmans, ce sont d’anciens guerriers, descendants des Malinké de l’ancien empire du Mali, qui l’on trouve en haute Casamance.
Les Diolas. Majoritaires dans toute la Casamance, ils restent très attachés aux coutumes animistes, même ceux sous influence islamique. C’est ici que dans une grande authenticité on voit encore les cérémonies ancestrales et secrètes de l’Afrique : fêtes avec danses et masques et rites initiatiques. Indépendants et jaloux de liberté, ils ont mené la vie dure aux colonisateurs français durant toute leur présence au Sénégal.


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Photo D & P Mariottini

colliers africains - Cliquez pour agrandir
    Colliers et gris-gris africains

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Dans la boutique d'artisanat

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 Tissu aux dessins africains          


LES TROIS RELIGIONS DU SÉNÉGAL
Les croyances animistes. Implantées bien avant l’arrivée des prêcheurs conquérants musulmans et des missionnaires catholiques européens (Portugais, puis Français), elles se sont peu à peu mêlées à certains aspects du christianisme et de l’islam, rendant difficiles les frontières entre chaque religion. D’autant que ces religions traditionnelles, parallèlement aux esprits sacrés, attribués par l’animisme aux objets, arbres, fleuves et montagnes, conçoivent l’existence d’un dieu ou d’un créateur, d’où un monothéisme sans incompatibilité avec l’islam ou le christianisme.
Le christianisme, principalement catholique. Au Sénégal, hormis la Petite Côte, le Sine Saloum et la Casamance, on cherche les églises, alors que les mosquées sont de plus en nombreuses. Même si le Tam-tam continue de rythmer la messe dominicale, la rigidité de la religion catholique, imposée par les missionnaires, ne séduit plus que 10% de la population (probablement beaucoup moins), alors que la tolérance dont fait preuve l’islam au Sénégal lui assure une progression constante.
L’islam sénégalais. Au Sénégal, l’islam se caractérise par une approche douce de la religion musulmane qui a su intégrer la religion animiste qui demeure très encrée dans la population. Par exemple les Marabouts, guides spirituels musulmans, se sont substitués aux ancêtres qui servaient d’intermédiaires entre Dieu et les hommes. Ils se répartissent en confréries qui jouent un rôle influent dans les affaires familiales, économiques et politiques. Autre exemple de l’adaptation aux coutumes et traditions ancestrales, la pérennité des griots qui restent indissociables des principaux événements de la vie africaine. Redoutés pour leur pouvoir de magie et d’envoûtement : musiciens un peu envoûteurs, conteurs un peu sorciers, ils conservent une grande importance dans la société actuelle et sont très recherchés pour se fournir en fétiches, amulettes et gris-gris, indispensables à tout sénégalais. Seule différence, chez les musulmans, dans les amulettes, la poudre de perlimpinpin est remplacée par les versets du Coran. Les griots sont aussi la mémoire collective. La culture africaine étant orale, ils ont assurés la continuité des traditions, ce qui a fait dire à l’écrivain Amadou Hampâté Ba « en Afrique quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », et c’est ce qui explique la persistance de la palabre, qui confère une grande importance à la parole et un caractère sacré à la discussion.


Djembe - Cliquez pour agrandir
   Très prisé au Sénégal
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Peinture artistique
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Une des ethnies du Sénégal

Eglise de Fadiouth - Cliquez pour agrandir
L'église de Fadiouth      


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par Dominique et Paul Mariottini